One year in Australia

One year in Australia

Northern Territory

Nous aurons probablement posé la question à toutes nos connaissances : « Alors, ca vaut vraiment le coup d’aller à Uluru ? » Uluru, kesako ? C’est l’emblème de l’Australie sauvage, cette montagne rouge improbable plantée au milieu du bush. Passage obligé donc mais le voyage demande un peu d’organisation : aller voir cette montagne et les quelques formations géologiques environnantes nécessite une petite semaine de voyage. Premièrement, Alice Springs est en plein milieu de l’Australie,  à 2800km de Melbourne. Ensuite, Uluru est distant de 500km (de désert cela va sans dire) d’Alice Springs...

 

 

Mathilde écume la toile et trouve la solution : nous allons traverser le Northern Territory en ‘camper van’ - comprenez camping-car, qui sonne plus Bidochon qu’aventurier d’un coup… Bref, ce sera pratique, les filles pourront faire la sieste facilement dans le van, on pourra vivre en autarcie, etc… Banco. Reste à réserver les billets, nous contournons le monopole de la compagnie nationale Qantas en prenant des billets de la ‘low-cost’ Tiger Airways. Prêts.

 

Quelques jours avant le départ, la sûreté aérienne australienne décide de clouer au sol les avions de Tiger Airways pour une raison obscure… Comme c’est bizarre cette décision mortelle pour une compagnie aérienne qui vise la seule airline qui ne soient pas « proudly Australian owned » , bref, ca apprendra aux étrangers à venir essayer de faire du business en Australie.

 

La conséquence pour nous est simple : plus de vol… Nous nous résignons à prendre les billets Qantas qui fait un effort tarifaire pour les malheureux dans notre genre. Nous partons donc. Mathilde, Victoire et Bertille font leur première expérience du ‘lounge’ Qantas dont Hugo est membre et de son plantureux petit déjeuner.  

 

 

4 heures plus tard : Alice Springs. C’est l’Australie profonde par excellence, et ce à plus d’un titre. Déjà géographiquement : première bourgade au Sud ; Adelaïde à 1500km, première bourgade au Nord : Darwin à 1500km et quant aux autres cardinales ils n’ont même pas jugé nécessaire de construire la route… Après pour la population, les aborigènes errent pieds nus dans la ville et sur le bord des grandes routes, cela fait peine à voir et illustre l’échec complet de la politique d’intégration dont les media parlent. Aussi la langue parlée ici est assez éloignée de ce que nous avons appris au lycée ou entendu à Melbourne, il faut s’accrocher ! Nous arrivons tout de même à prendre possession de notre camper van.

 

 

Le plein de courses fait, nous partons pour Uluru et les monts Olgas. Les filles s’écroulent dans leurs fauteuils et nous faisons une partie de la route de nuit.

 

 

 

Nous arrivons au camping ground d’Uluru. Une fois les branchements d’usage faits – avec l’aide de campeurs plus aguerris – nous préparons la cabine pour le diner, puis démontons tout à nouveau pour la transformer en chambre à coucher. Cela nécessite une organisation rigoureuse qui nous fait défaut ! La ‘suite parentale’ est située au dessus du poste de conduite, le plafond au dessus du matelas n’étant pas a plus de 30cm il ne faut pas être claustrophobe. Pour couronner le tout, la température extérieure tombant, l’eau se condense sur le plafond plastique et commence à pleuvoir sur le visage des campeurs néophytes... Joie. Et dire que certains passent leurs vacances en camping car par choix !

Bref, time to go, nous nous dirigeons vers les monts Olgas, le brouillard est présent ce qui nous montre le site dans une configuration différente des images que nous en avions vu. Le seul avantage à cette température fraiche est qu’elle autorise les grandes balades, interdites l'été.

 

 

 

La roche est très particulière, extrêmement lisse est ruisselante d’eau. Ca ne ressemble définitivement à rien de connu.

 

 

 

L’après-midi touche à sa fin, nous partons pour Uluru – à seulement 120km ! – avec pour objectif de voir le fameux coucher de soleil sur le rocher, si seulement la couche de nuage veut bien se déchirer. La découverte fait son petit effet.

 

 

Nous jetterons un voile pudique sur le ‘fameux coucher de soleil’ et sur le non moins ‘fameux lever de soleil’ sur Uluru. Un échec complet, plus encore que le coucher raté, le lever dans le brouillard avait quelque chose de comique. Au lieu de voir la roche rouge scintiller au soleil du matin, nous nous demandions dans quelle direction il fallait regarder tellement nous étions dans une purée de poix. Anyway, la balade autour est assez impressionnante.

 

 

 

Sans rancune, nous partons pour King’s Canyon. Nous n’oublions pas de faire le plein de diesel car la prochaine pompe est à 600km. Ca n’empêchera pas les filles de dormir ni de rigoler.

 

 

Nous arrivons sur place sous le soleil. Si Uluru est le haut lieu du tourisme dans la région, King’s canyon beaucoup moins. Station service en terre battue, aucun réseau téléphonique, on n’y croise que des gens qui voyagent au long cours. Et ont un équipement adapté, les caravanes dépliantes avec cuisine équipée escamotable restent un must !

 

 

Le lendemain est consacré à une grande balade autour du canyon, les filles auront bien marché et bien grimpé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la première fois, le temps autorise de diner dehors, avec pour spectacle le coucher de soleil sur le King’s canyon.

 

 

 

C’est aussi la première fois que les parents s’autorisent une sortie à la soirée du camping où se produisent ‘The Roadies’, couple de soixantenaire qui met l’ambiance… Bref, sans façon, le temps de boire ‘la’ bière du séjour et au dodo. Demain nous reprendrons la route pour Alice Springs où nous passerons une dernière nuit.

 

Cette dernière portion de route se déroule sans encombre, avec quelques pauses. Le reste du temps, chacun vaque à ses occupations. Pour Bertille, politique étrangère.

 

 

 

Nous terminerons la journée par la visite d’un parc animalier, surtout pour se dégourdir les jambes !

 

 

Le voyage de retour sera un peu long car nous faisons une escale à Adélaïde. Le temps pour Papillou de comparer le confort des sièges d’un lounge à l’autre.

 

 

 

Et comme toujours, retrouver sa maison et ses jouets reste une joie sans pareille !

 

 



28/08/2011
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